Vilfredo Pareto

Vilfredo Pareto

Vilfredo Pareto né en 1848 à Paris, d’un père italien et d’une mère française. D’abord exilé d’Italie, son père sera réhabilité en 1858 et Vilfredo poursuivra donc ses études supérieures à Gênes avant d’être diplômé en ingénierie à l’école polytechnique de Turin.

Très vite, il manifeste un intérêt pour l’équilibre qui lie économie et sociologie. Il participe même à la fondation de la Société Florentine d’Economie Politique en 1874.

Cependant, il faut bien vivre. Et à ce titre, Vilfredo va travailler comme ingénieur dans les compagnies de chemin de fer. Un métier qui le fait beaucoup voyager et apprendre du monde.

En 1886, il quitte ce travail pour devenir maître de conférence à l’Université de Florence. Mais à cette époque, l’Italie est encore une monarchie démocratique dirigée par le roi Humbert 1er. Celui-ci suite à une triple alliance avec l’Allemagne et l’Autriche voit sa politique tournée vers le militarisme et le protectionnisme. Cette vision n’est pas du tout cautionnée par Pareto qui mène une activité politique intense en attaquant ouvertement le système politique.

En 1889, ses parents étant morts, il décide de quitter son travail et se marie avec Alexandra Bakounine, de qui il se séparera en 1902 mais divorcera en 1923.

Début 1890, il se met donc à écrire de nombreux articles polémiques car allant contre le gouvernement. Cela lui vaut des interruptions de la police dans ses conférences ainsi qu’un refus de l’autorisation d’enseigner en Italie.

En 1893, il est nommé maître de conférence à l’Université de Lausanne, en Suisse. Dans cette faculté, il va pousser à la création d’un nouveau diplôme universitaire : celui des sciences sociales. La faculté crée même en 1907 un emploi permanent de professeur des sciences politiques et sociales et donne le poste à Vilfredo (on peut donc dire qu’il a lui même créer son métier).

Mais l’élément le plus marquant de sa vie se déroule pendant l’année 1906.

Cette année là en faisant des recherches dans le domaine du social il découvre presque par hasard une curieuse ressemblance: 80% des richesses sont possédées par 20% des personnes. Et ceux pour de nombreux pays : l’Angleterre, la Russie, la France, l’Italie, la Suisse, la Prusse… Et sur de nombreuses années. Comme si une loi mystérieuse était à l’œuvre.

Cependant, contrairement à ce que l’on pense, sa renommée pour cette loi ne lui servira pas de son vivant. Elle est au mieux décrite comme un élément de ses recherches.

Il meurt le 19 août 1923, sans connaître vraiment l’étendue de la loi qu’il vient de découvrir.

En effet, c’est seulement en 1954, que l’économiste roumain Joseph Moses Juran reprendra ses travaux, en montrant que ce principe s’applique de manière globale à bien d’autres domaines que la richesse et participera grandement au succès de la loi qu’il à nommé en l’honneur de son découvreur : la Loi de Pareto

Quelques exemples de cette loi :

• 20% des causes provoques 80% des conséquences

• 20% des clients génèrent 80% du chiffre d’affaire

• 20% de notre garde robe est mise 80% du temps

• 20% de la population paye 80% d’impôts
• 20% de l’activité produit 80% des résultats